Des outils concrets pour s’exercer à la communication consciente au quotidien

Ce printemps, mon amie Myriam Bressani et moi discutions de certains premiers rendez-vous galants lors desquels nous étions restées sur notre faim de partage et de connexion. Nous avions été parfois déstabilisées par les comportements de nos interlocuteurs, par exemple lorsqu’ils prenaient la parole plusieurs minutes d’affilée, corrigeaient nos propos, affirmaient leurs convictions comme étant des vérités absolues, nous donnaient des conseils ou nous coupaient la parole...

Bien sûr, la responsabilité est nôtre de prendre notre place, de demander à notre interlocuteur ce que nous souhaitons pour voir nos besoins pris en considération. Et possiblement d’accepter, le cas échéant, que l’autre n’est pas en mesure de nous offrir ce qui pourra satisfaire notre soif de rencontre dans le respect et la profondeur.

Et en même temps... N’est-il pas vrai que bien des gens n’ont pas eu de modèles de conversation où l’espace est partagé, où les propos de chacun sont traités comme étant valables ? Selon moi, de nombreuses personnes n’ont jamais reçu de rétroaction bienveillante à propos de leurs comportements conversationnels et ne sont donc pas conscientes de leur impact sur la relation. Et je crois que mettre de la lumière là-dessus est un cadeau qu’on se fait à soi-même et aux autres, car il est tout à fait possible d’apprendre à communiquer autrement, pour plus de connexion, de plaisir, de respect, etc. !

Dans cet esprit de contribution à des relations hommes-femmes plus nourrissantes pour tous, Myriam Bressani et moi avons décidé d’offrir un atelier aux hommes qui souhaitent revoir leur façon de converser avec une femme lors d’un premier rendez-vous galant dans le but de favoriser la connexion. Les habiletés qui seront mises en lumière, principalement par des expériences pratiques, sont évidemment bénéfiques dans toutes les sortes de relations. Pour créer une ambiance de confiance, l’atelier du 6 août 2017 sera réservé aux hommes.

Alors bienvenue, Messieurs, à cet atelier qui sera ludique, expérientiel et hors de tout esprit de performance ! La communication est un art qui s’apprend petit à petit, et nous sommes tous et toutes dans le même bateau !

Dimanche le 6 août
4441, rue Saint-Denis, à Montréal (métro Mont-Royal)
10 h à 16 h
Coût: 100 $ + tx = 115 $

Réservez votre place en envoyant un virement Interac à info@jacinthelaforte.com!

[siteorigin_widget class="Tribe_Image_Widget"][/siteorigin_widget]
[siteorigin_widget class="Tribe_Image_Widget"][/siteorigin_widget]
No Fields Found.

On peut parfois trouver difficile de prendre le temps de se donner de l’empathie, que ce soit en demandant de l’écoute à quelqu’un ou en se donnant soi-même de l’autoempathie, par exemple avec une marelle CNV* ou en écrivant dans son journal personnel.

Mais c’est un peu comme si on constatait que notre maison était pleine de grognements effrayants, de meubles mâchouillés, de désordre et même d’odeurs nauséabondes... Et qu’on nous apprenait qu’en fait, la raison en est une bande de chacals qui habite avec nous depuis des années, sans qu’on s’en soit rendu compte, et que s’en débarrasser ne faisait pas partie des possibilités ! Je crois qu’on trouverait le temps de s’occuper de leurs besoins afin que l’environnement devienne plus paisible, plus agréable à vivre.

C’est exactement ce qui se passe dans notre « maison intérieure ». Les « chacals », ces parties de nous qui expriment leurs besoins en manque notamment sous forme de jugements et de répétition en boucle de leurs histoires douloureuses, font leurs ravages tant qu’ils n’ont pas reçu de l’empathie pour leurs besoins.

L’autoempathie, c’est comme le brossage des dents.De l’hygiène de base pour la santé émotionnelle et relationnelle.

Alors, petits chacals, pâte à dents à la menthe ou à la gomme balloune ?

 

* Une marelle CNV est un outil qui aide à se donner de l’autoempathie en distinguant les différents phénomènes intérieurs : on dispose par terre une série de feuilles sur chacune desquelles est écrit un mot (par exemple : intention, présence, faits, pensées, sentiments, besoins, demande). On énonce à voix haute ce qui se passe en nous en se déplaçant d’une feuille à l’autre. Cela aide à appeler un chacal (les pensées, jugements, etc.), un chacal !