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Libérer la créativité: un projet de société

La créativité, c'est sérieux

Pour moi, aider les gens à libérer leur créativité, c’est sérieux. C’est un projet de société!

Imaginez un monde où les gens utilisent leur temps précieux pour développent des habiletés, tant artisanales ou artistique que relationnelles, techniques, etc.

Un monde où les gens prennent soin de leur vie. De leur vitalité, de leurs émotions, de leurs relations, de leur corps.

Un monde où les personnes écoutent leur intuition et leurs élans. Où elles sont motivé.e.s de l’intérieur à faire des choses qui embellissent la vie. Où elles ont le courage d’aller vers les autres pour les inviter à danser.

Au-delà du statu quo

Un monde où ne s’arrête pas à chiâler contre statu quo, mais où on se demande : Quoi d’autre est possible?

Par où on commence?

Qui peut nous aider?

Régulation, bienveillance et respect

Un monde où les enfants intérieur.e.s sont tellement conscientisé.e.s et dorloté.e.s. que les adultes peuvent agir en êtres responsables (plutôt que ce soient des enfants intérieur.e.s traumatisé.e.s et dérégulé.e.s qui tiennent le volant de nos vies, de notre société).

Un monde où on est conscient.e de l’interdépendance, où on donne et reçoit le soutien dont on a besoin. Où on trouve des solutions originales pour prendre soin de toutes et tous, y compris celleux qui sont plus durs à aimer.

Le monde que je choisis

Oh oui! Moi je veux vivre dans ce monde-là!

Et dès aujourd’hui! C’est pour ça que j’adore m’entourer de gens motivés à libérer leur créativité!

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Si tu veux travailler avec moi pour libérer ta créativité, écris-moi! info@jacinthelaforte.com

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Le tremplin de 5 mètres (ou La peur et le courage)

Une sortie avec l'artiste à la piscine

Je me suis retrouvée sur le tremplin de 5 mètres!

Ben oui, c’est cette histoire de « sortie avec l’artiste » que propose Julia Cameron dans son livre « Libérez votre créativité ». Les participant.e.s à mes ateliers s’engagent envers elleux-mêmes à faire chaque semaine une activité en solo (en tête-à-tête avec leur enfant intérieur.e ou part créative), à l’écoute de leur intuition, dans un esprit de découverte et de jeu.

Alors moi aussi, je m’y suis remise.

Et inspirée par une de mes participantes, mon enfant intérieure voulait aller à la piscine. (Et de penser au groupe de Libérez votre créativité, ça m’aide moi aussi à les faire pour vrai, mes sorties hebdomadaires.)

Mes yeux cherchaient un regard

À plusieurs époques de ma vie, j’ai nagé plusieurs fois par semaine, un petit kilomètre, en comptant les longueurs. Mais hier, en mode « sortie avec l’artiste », j’y suis allée free style!

Un peu de nage sans compter, puis les tremplins m’ont appelée. Un saut sur le petit, sur le moyen, puis je me suis retrouvée sur le plus haut! Toute seule, figée. Mon regard cherchais le regard de quelqu’un (les enfants ont BESOIN de ça, le soutien d’un.e. grand.e pour les sécuriser – mon enfant intérieure aussi, j’imagine).

Je me disais : si tu veux un jour jouer devant une salle immense, il faut apprendre à vivre avec une grande intensité de peur. (Car oui, c’est transférable!)

Un grand jeune homme...

Un grand jeune homme de peut-être 18 ou 20 ans est arrivé derrière moi sur le grand tremplin.

- Croyez-vous que j’ai le courage d’y aller? lui ai-je demandé.

- Oh oui! Il ne faut pas penser, il faut juste y aller et sauter.

- Ok!

J’y suis allée, j’ai sauté dans le vide en criant. (En me demandant si à 45 ans on peut faire une crise cardiaque en faisant des folies comme ça!)

Sagesse et intégration

Je suis sortie de l’eau, je riais de bonheur! Le jeune homme avait aussi plongé et je l’ai remercié quand il a grimpé l’échelle. Il m’a dit :

- Maintenant, vous allez pouvoir le faire à l’infini.

Je suis restée plusieurs minutes sur le bord de la piscine à intégrer ce succès, et cette belle sagesse qui m’était envoyée.

Et toi, quel est ton « tremplin de 5 mètres » actuel, ta peur à affronter, ton défi à relever pour muscler ton courage? Quel soutien peux-tu aller chercher réussir à le faire?

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Ode aux micro ouverts! (parce que ça prend toutes les étoiles pour faire un ciel)

Des micros ouverts bienveillants

Je suis tellement reconnaissante pour les micro ouverts bienveillants comme celui de vendredi soir au Fournil de Waterville (Les pains d’Aurélien).

Même avec de l’expérience de scène, j’ai encore terriblement peur d'aller présenter quelque chose devant des gens (surtout quand ce n’est pas « mon » show, que les personnes ne sont pas venues me voir, moi en particulier). Et en même temps, je vois à quel point c'est utile.

Pourquoi participer aux micros ouverts


Ça développe le courage, qui est absolument essentiel pour réaliser quelque rêve que ce soit.

Ça me permet de voir où j’en suis rendue. De tester du nouveau matériel ou un numéro qui a bien marché devant un public différent. De ne pas trop être rouillée quand le prochain « vrai » show est dans plusieurs mois.

Ça permet de créer des liens et de me rappeler que je fais partie d'une communauté de personnes qui veulent exprimer leur créativité. Que j’ai ma place dans le monde, ni plus, ni moins.

Mes créations sont importantes – et en même temps, elles ne sont pas non plus le centre du monde.

Toutes les étoiles pour faire un ciel

D’ailleurs, Aurélien a fini la soirée de vendredi avec la chanson qu’il venait d’aller chanter à ses enfants pour les endormir : l’histoire d’une belle étoile qui se croyait la plus belle et le disait haut et fort; si bien que toutes les autres étoiles se sont éteintes.

Quand la belle étoile qui se croyait la plus belle s’est retrouvée toute seule, elle a compris que ça prenait toutes les étoiles pour faire un ciel.

C’est tout à fait ça, pour moi, les micro ouverts.

Un microcosme de la vie

C’est tout précieux de donner de l’attention et de l’amour à des personnes qui osent pour la première fois, qui viennent tout tremblantes en avant partager leur trésor; de s’amuser avec les gens plus à l’aise, qui prennent leur pied sur scène; de découvrir des voix, des paroles, des univers originaux.

En musique, en poésie, en humour, un micro ouvert, c’est comme un microcosme de la Vie, avec la créativité de chacun qui s’exprime, à différents stade de déploiement.

Merci aux personnes dans la salle qui donnent leur attention et peut-être font germer un poème, une chanson.

Je suis chanceuse, il y a plusieurs micro ouverts en Estrie. Et dans ton coin?

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Pourquoi c’est important de rencontrer le public

J'aurais jamais cru que ma chanson pouvait être comique!

Hier, j'ai présenté deux chansons au micro ouvert Poésie et autres folies au Fournil de Waterville (Les pains d'Aurélien).

La première, oui, elle se veut comique, c'est du Chlorophylle38 Mais la deuxième! C'est une chanson inspirée du principe bouddhiste de "prendre refuge dans l'absence de refuge". Elle est un peu dramatique, avec une teneur de sacré.

Quand mon amie m'a invitée au micro ouvert, c'est cette chanson qui m'était venue en tête. Puis je me suis dit: ben non, je veux être associée au comique, pas au sacré. Mais finalement, ça me disait en dedans d'aller la faire, puisqu'il y avait de l'espace. Avant de retourner en avant, j'ai enlevé mon costume de Chlorophylle38 J'ai précisé au public que ce serait une chanson d'un tout autre registre.

Mais pendant la chanson, il y avait des gros sourires sur la face des gens, il y a eu quelques rires et moi-même, j'avais envie de rigoler.

Bref: je pense que je vais revisiter cette chanson et exploiter le potentiel comique du contraste, justement, entre le sacré et le loufoque... Ça va aussi être du Chlorophylle38 tout craché, alliant profondeur et rigolade!

Et jamais, jamais je n'aurais pensé à ça toute seule. Ça prenait la rencontre avec le public!

Et on dirait bien que la partie créative de moi, elle, le savait! Je la remercie d'avoir doucement insisté pour que je fasse cette chanson-là hier.

Et toi, qu'est-ce que ta partie créative te suggère d'essayer aujourd'hui?

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Ce que je fais quand le Censeur se manifeste

Hier une amie m'a invitée à aller à un micro ouvert ce soir (une soirée où on peut aller sur la scène librement).

Ma première idée: "Je pourrais présenter un petit numéro!"

Ma deuxième idée: "Pas question! Tu n'as rien de prêt! Tu n'a pas le temps de répéter!" Quelle voix écouter? Dans ce temps-là:

1. Je reconnais à quel point ça fait peur, de me montrer au monde. (Déjà, ça apaise un peu.)

2. Je vérifie si les paroles de mon Censeur (la 2e voix) sont véridiques. (En fait, j'ai 90 minutes de numéros déjà rodés et ça prend 20 minutes pour répéter 4 fois un numéro de 5 minutes! Donc, mon Censeur tente de me protéger en me disant... des faussetés!)

3. Je pense à mon rêve de faire rayonner ma vision du monde par mon humour et ma créativité et je me demande: qu'est-ce qui va dans le sens de mon rêve? Quel choix va m'aider à me construire, à continuer d'apprendre ce que j'ai à apprendre, à créer les relations qui vont contribuer à mon rêve?

Alors ce soir, je serai prête ! (Aaaaaaaah!) Je vous en redonnerai des nouvelles!

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La créativité: surprise au détour

Pourquoi je recommence MAINTENANT à offrir la démarche Libérez votre créativité (après l'avoir animée en personne six fois, à Montréal, de 2016 à 2019)?

En janvier dernier, j’envisageais offrir en ligne des ateliers de Communication non violente. Après tout, j’ai investi beaucoup pour être certifiée là-dedans! J’ai eu un entretien avec un coach pour m’aider à structurer ça.

Il m’a demandé : quelle est ton expertise?

Dès que j’ai ouvert la bouche, je me suis mise à parler de Libérez votre créativité.

Eh bien! Je ne savais même pas que j’avais envie de redonner ce parcours!

C’est ça, la créativité : ça surprend au détour. Des mouvements internes dont on n’a pas conscience se développent et pouf! Ça s’exprime.

Mais a-t-on les oreilles ouvertes pour l’entendre? Sait-on quoi faire avec les voix critiques dans la tête qui opposent plein d’objections?

Heureusement, je suis bien entraînée à ça : c’est justement un des axes importants de Libérez votre créativité! (Et comme je refais le processus chaque fois que je l’anime...)

Alors ma première cohorte va bien, elle est à sa cinquième semaine sur douze, et les participant.e.s me témoignent que de beaux changements se sont déjà produits! (Je vous en dirai plus bientôt).

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Petit bilan de Chlorophylle38 cherche un gars compatible

Livre Chlorophylle38 cherche un gars compatible de Jacinthe Laforte

Dans le cadre du lancement du livre présentant le texte intégral du spectacle Chlorophylle38 cherche un gars compatible, qui clôture en quelque sorte ce projet, j’ai envie de faire un petit bilan. Pour célébrer ce projet fou et inspirer les autres à oser réaliser leurs rêves créatifs, parce qu'ils nous construisent.

Les représentations

En 2018-2019, j'ai joué le spectacle 13 fois, devant environ 500 personnes, dans 6 villes et 11 lieux différents. Ouf, une belle folie, un gros défi!

Merci à tous les lieux qui m’ont accueillie et à toutes les personnes qui sont venues découvrir Chlorophylle38!

15 septembre 2018 L’Équilibre en mouvement, Outremont
6 octobre 2018, Chez Tante Edna, Verdun
11 octobre 2918, Coop Les Récoltes, Montréal
20 octobre 2018, salon privé, Saint-Sauveur.
28 novembre 2018, mezzanine du Théâtre Petit Champlain, Québec
9 février 2019, Restaurant La Petite marche, Montréal
22 mars 2019, Espace 100 noms, Lennoxville
23 mars 2019, La Capsule, Sherbrooke
20 avril 2019, Centre d’art de Dunham (programmation régulière)
10 mai 2019, Lézarts Loco, Val-David (codiffusion)
17 mai 2019, Petit théâtre de Québec
5 octobre 2019, Restaurant La Petite marche, Montréal
11 novembre 2019, Restaurant La Petite marche, Montréal

Jacinthe Laforte incarne Chlorophylle38 au Théâtre Petit Champlain le 28 novembre 2018

Les collaborations

J'ai porté le projet seule, mais je ne l'aurais jamais réalisé sans le généreux soutien de nombreuses personnes. Un chaleureux merci aux personnes et organismes suivants, qui ont cru au projet et y ont participé:

  • Martin Mercier, directeur du Centre de création  scénique, mon metteur en scène et script-éditeur,
  • Collectif Le Récif de Rivière-Trois-Pistoles, où j’ai fait six semaines de résidence de création à l’été 2018,
  • Nicolas Falcimaigne du Caveau des Trois-Pistoles pour la présentation d'un premier extrait à la Maison de l’écrivain en juin 2018,
  • Myriam Dorin pour le magnifique graphisme,
  • Benoit Levac pour les photos délirantes,
  • Jean-Bruno Gagnon pour la pub vidéo,
  • Joanne Paradis pour les photos en spectacle (au Théâtre du Petit Champlain à Québec) et la présentation-test dans son salon.
Jacinthe Laforte en Chlorophylle38. Crédit photo: Benoit Levac

Le soutien

  • Dima Haffar et les autres amies de filles pour la présentation-test dans son salon,
  • Les amisE qui sont venus écouter une première version dans mon salon, en décembre 2017, quand je défilais mon texte sans pause, avant tout le travail réalisé avec Martin Mercier!
  • Les amiEs et connaissances qui m'ont hébergée lors des représentations hors de Montréal,
  • Ma famille, mes amiEs et confidentEs!
  • Les abonnés et abonnées de mon infolettre et les participantEs à mes ateliers Libérez votre créativité, qui, peut-être sans le savoir, représentent un soutien moral important!
  • Et quelques mécènes anonymes!

Les apprentissages tous azimuts

Sur les plans artistique et technique

  • Apprentissage de l’écriture comique (gradation, exagération, surprise, timing, etc.);
  •  Laisser rire le public, lui laisser le temps de savourer une bonne blague;
  • Le public a le droit à sa réaction. Il peut ne pas rire, il peut apprécier sans le démontrer. Il a aussi le droit de ne pas aimer ça, d’avoir eu une grosse journée et de s’endormir pendant le spectacle. Je ne peux pas exiger une réaction particulière du public;
  • Le fonctionnement du monde du spectacle (réseaux, foires, etc., notamment grâce à une excellente formation offerte par le Conseil québécois du théâtre);
  • Plein d’aspects techniques (micro-casque, console, reverb, éclairage de scène, fiche technique, etc.);
  • Énormément de trucs en marketing.

Sur le plan humain (émotionnel, relationnel)

  • L’importance de la sécurité : en mars 2019, mon corps m’a clairement indiqué qu’il ne continuerait pas à avancer dans de telles conditions de précarité : je me suis mise à boiter sérieusement, incapable de marcher sans ressentir une douleur extrême au genou. Pendant les mois précédents, j’avais pratiquement vécu sur mes économies, à temps plein sur le projet de Chlorophylle38. L’expérience m’a fait comprendre pourquoi il faut des subventions pour faire de l’art à temps plein et que c’était important pour prendre soin de ma santé globale de m’assurer d’avoir des revenus.  Il n’y a pas de honte à avoir un boulot alimentaire qui paye les factures!
  • Écouter mon intuition : à une occasion, j’ai fait affaire avec des vidéastes avec qui il y a eu plusieurs problèmes (délais pas possibles et qualité très moyenne du rendu final) et après coup, je peux dire que mon petit doigt me l’avait dit...  J'ai ensuite passé mon chemin à des offres de collaboration qui suscitaient en moi de la confusion, la méfiance ou de l'inconfort.
  • Digérer l’incompréhension et les déceptions : J’ai eu une petite entrevue à la radio de Radio-Canada Estrie à une heure de grande écoute! Et j’ai eu une salle presque vide lors de mes représentations dans la région (soir et lendemain de tempête de neige). L’équation efforts=résultats n’est pas toujours exacte et il y a des impondérables. D’où la nécessité d’avoir beaucoup de soutien et de prendre extrêmement bien soin de son artiste!
  • Amour inconditionnel : je suis tellement reconnaissante, grâce à mon cheminement avec la Communication non violente et l'Intelligence relationnelle, de constater que je ne ressens plus le besoin aujourd’hui de faire autant de pirouettes pour sentir que je suis digne d’amour! Aujourd'hui, je respecte et j'honore tendrement la part de moi qui croyait devoir mener à bien un tel projet herculéen. (J’écrirai un article sur la question.)

Est-ce que tous ces apprentissages (et j'en oublie) ont valu les centaines d’heures de travail, l'incertitude, les angoisses? OUI! Les projets créatifs, quelles merveilleuses écoles multidimensionnelles! Au fond, créer, c'est vivre.

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Le livre du texte intégral de Chlorophylle38 cherche un gars compatible  (©2020 Humbles Éditions, 100 p.) est en vente ici au modeste coût de 15$ (taxe et livraison en sus).

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Chapeau pointu ou verre à pied? (Le besoin de célébration)

La puissance de la joie

Le printemps dernier, je donnais des cours d’art dramatique en ligne aux enfants d’une école primaire qui étaient confinés chez eux.

Un jour, un seul petit garçon de première année s’est présenté au cours.

Comme il était déçu! J’ai commencé mon animation quand même. Plusieurs fois, le petit garçon m’a demandé, l’air désemparé : « Ils sont où, les amis? »

Quelques minutes plus tard, deux autres enfants ont rejoint le cours virtuel. Le petit garçon était tellement excité qu’il sautait littéralement sur place en agitant les bras! Il ne pouvait tout simplement pas contenir sa joie.

Quelle puissance il y a dans la joie!

Cette histoire me revient au moment d’exprimer combien je trouve essentielle la CÉLÉBRATION de nos avancées, de nos réalisations. C’est un BESOIN, la célébration.

Tu as peut-être déjà observé quelque chose de semblable. Toi qui a déjà été un enfant, tu as déjà VÉCU cette joie. Elle est quelque part inscrite dans tes cellules, c'est une ressource à activer!

La célébration est un besoin

Selon mon expérience, faire quelque chose de concret pour marquer un jalon sur notre chemin, ça nourrit aussi plein d’autres besoins (pour soi et pour les personnes qui nous entourent, quand on les inclut dans la célébration): l’intégration, le sens de notre valeur, l’évolution, le soutien, la communauté, l’inspiration.

Plein de manières de célébrer

Quand on est tout petit, il suffit d’avoir un petit chapeau pointu en carton sur la tête pour goûter à cette joie nourricière. Sortir les verres à pied pour boire de l'eau pétillante, ça peut faire un effet similaire. Lors du cours d'art dramatique en ligne, ce jour-là, il suffisait de voir les amis. À quatre, nous étions tout un party.

Et toi, qu’est-ce qui te fais vivre pleinement la CÉLÉBRATION?

Que les fruits récoltés soient artistiques, entrepreneuriaux ou existentiels, prendre un moment pour les contempler et les honorer, c’est mettre de l’engrais pour la prochaine récolte. Ça me rappelle également de dire merci aux gens qui ont contribué à mon parcours. Et la gratitude est aussi un moteur puissant.

Lancement du livre de Chlorophylle38

C’est pourquoi je m’organise un petit lancement virtuel pour immortaliser et célébrer Chlorophylle38 cherche un gars compatible, ce projet fou de spectacle solo au cours duquel j’ai tant appris et évolué comme artiste, comme entrepreneure et comme humaine. Et dont le texte est maintenant  publié sous forme de joli petit livre!

Jeudi le 17 septembre 2020 de 18h30 à 19h30, je t’invite donc à te connecter à une réunion virtuelle sans prétention où il s’agira de célébrer la créativité et la connexion humaine!

Si ça pétille en toi en lisant cette invitation, viens me dire un petit coucou, visionner de brefs extraits du spectacle (quelques-uns des meilleurs moments) et célébrer la créativité! J'en profiterai pour raconter quelques anecdotes savoureuses autour du parcours de création du spectacle. Quelle aventure! Quelle folie!

Clique ici pour recevoir le lien de connexion!

Participe au tirage d'un exemplaire!

Enfin, je vais faire tirer un exemplaire du livre quelques heures avant le lancement. Clique ici pour participer au tirage!

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Tu fais quoi avec tes pages du matin?

On me demande régulièrement: « Mais Jacinthe, qu'est-ce que tu fais avec tes pages du matin accumulées depuis toutes ces années? »

Quand on fait la démarche en 12 semaines proposées par Julia Cameron, celle-ci insiste sur l'importance de ne pas relire notre écriture du matin pendant plusieurs semaines. Parce qu'il est bon de se donner le temps de renouer avec l'enfant intérieur, de le nourrir avec les sorties avec l'artiste et d'acquérir un peu d'agilité pour reconnaître le Censeur avant de relire ces précieuses pages où sont exposées des pensées, des émotions qui demandaient à être exprimées, qui révèlent parfois des choses qu'on ignorait de nous-même.

C'est vers la fin de la démarche qu'on y retourne. Avec des marqueurs de couleurs différentes, pour surligner les prises de conscience et les actions à faire pour faire avancer nos rêves. Et moi j'ajoute d'autres couleurs pour les bonnes idées d'infolettres, les passages qui pourraient aller dans un livre sur la créativité ou la communication consciente.

Une fois ce travail fait, après avoir retiré les pages avec de bonnes idées (et idéalement, je les tape tout de suite dans l'ordinateur), je déchiquète ou je brûle le reste du cahier. Avant que je commence à le faire, j'ai déménagé plusieurs fois de nombreuses boîtes de cahiers! À l'été 2016, j'ai loué une chambre à la campagne dans un endroit où il y avait un feu de camp. J'ai survolé rapidement les pages de tous ces cahiers. Étrangement (ou non), je tombais précisément sur les passages marquants de ma vie, les relations qui demandaient encore de l'attention pour libérer encore de vieilles émotions. Je suis une partisane du désencombrement émotionnel qui passe par le tri et le laisser aller des objets (oui, je suis une discipline de Marie Kondo, son processus radical m'ayant grandement supporté dans la réalisation de mes projets en 2016).

Quoi faire avec les pages du matin Libérez votre créativité

Je brûle ou déchiquète mes pages après en avoir retiré les bonnes idées.

Je détruis tout ça, car je ne veux pas que quiconque lise mes pages du matin! Ce n'est pas de la littérature, c'est de l'hygiène! Et puis en en tirant le suc grâce à un survol rapide (je lis en diagonale les passages où je ventile sur ce qui se passe dans ma vie, pour m'attarder aux bonnes idées et aux prises de conscience), j'active l'énergie constructive; en détruisant le reste, je fais de la place pour manifester ce que je veux vraiment.

Alors voilà ce que je fais avec mes pages. Et vous, que faites-vous de vos écritures intimes?

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